
- Mohamed Benchaâboun, ministre de l'économie et des finances, a présenté le lundi 19 octobre au Parlement le projet de loi de finances 2021, examiné en conseil des ministres et approuvé en conseil de gouvernement la semaine dernière. Il s'agit d'un budget élaboré dans un contexte de crise économique liée à la pandémie de Covid-19. Le déficit budgétaire est prévu à 6,5% du PIB. Pour soutenir le budget, en plus de l'endettement et des nouveaux mécanismes de financement, l'Etat a prévu des recettes de privatisation de 4 milliards de dirhams alors que M. Benchaâboun a indiqué que l'Etat souhaite réaliser 10 milliards de dirhams de privatisations en 2021. A cela s'ajoutent d'autres mesures fiscales et douanières mais également une nouvelle contribution sociale.
- Concernant le vaste chantier de la généralisation de la couverture sociale, le budget de 2021 va accorder 4,9 milliards à la généralisation de l’AMO qui s’étalera sur deux ans (2021-2022) pour une enveloppe totale de 9 milliards de dirhams. Néanmoins, pour accélérer ce chantier, le ministre a appelé les à la poursuite de l’élan de solidarité exprimé durant la pandémie, et ce, à travers une nouvelle contribution de solidarité. Il convient de rappeler qu’elle concerne aussi bien les entreprises soumises à l’IS que les personnes physiques assujetties à l’impôt sur l’IR. Pour les entreprises, la contribution sera calculée sur la base du bénéfice net de l’exercice servant pour le calcul de l’IS et qui est supérieur ou égal à 5 MDH. Pour les personnes physiques, la contribution est calculée au titre des revenus professionnels, agricoles, fonciers et salariaux et assimilés selon le taux de 1,50% sur la base du revenu global net d’impôt qui est égal ou supérieur à 120.000 DH. Selon le ministre, cette mesure pourrait rapporter 5 milliards de dirhams à la caisse de l’Etat.
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